Contexte des recherches

Nous devions réaliser cette étude en trois mois et exposer les résultats le 10 décembre 1987. La discussion se portera donc sur les informations recueillies fin novembre. Tout bilan reflète un état de situation à un instant donné. Nous avons fixé cette date au 31 novembre. Nous avons essayé de faire un bilan le plus exhaustif possible de l'ètat des connaissances sur prairies naturelles inondables, compte tenu : des délais, du peu de documents disponibles en général, voire d'une diffusion beaucoup trop restreinte et confidentielle de l'information.
La majeure partie du travail a consisté à réunir une bibliographie conséquente permettant d'élaborer ce rapport qui, par lui même, s'avère être un bilan des connaissances. En tant que tel, celui-ci se devait d'avoir fait appel à un registre le plus complet possible des données bibliographiques, aussi bien en France qu'à l'étranger. Afin de replacer cette étude dans le contexte européen, nos recherches se sont portées vers les pays anglosaxons, le Danemark, les Pays-Bas, et la Suisse. Des documents recueillis, peu concernaient notre étude, seuls les Pays-Bas et la Grande-Bretagne ont pu répondre à notre attente.

Collecte des données :

La collecte des données a représenté la première et principale difficulté de l'étude et ceci pour deux raisons :

  • En effet, malgré le nombre et la diversité des contacts résultants de participations à différentes manifestations (journées techniques des parcs à Florac, stage de gestion des espaces naturels au Marais Vernier) ainsi qu'à des visites réalisées au Parc Naturel Régional du Marais Poitevin et dans le Calvados à St-Pierre sur Dives, la quête des données fut longue et parfois même délicate ; les informations ayant souvent beaucoup de mal à transiter jusqu'au ministère.
  • De plus, il nous a fallu situer avec précision la problématique de l'intermédiaire de l'étude et bien spécifier par définitions précises le thème exact des recherches. Ce travail inclus dans le contexte global des zones humides n'affecte en réalité qu'une faible partie d'entre-elles, à savoir les prairies naturelles inondables.

Afin d'enrichir notre collecte d'informations, nous avons procédé à l'interrogation du fichier " ECOTHEK " et sommes allés consulter le service publications de l'INRA de Versailles.