2.2.2 - Gestion par pâturage traditionnel

mise à jour: 04/01/1988


La synthèse bibliographique laisserait supposer qu'une formule alternative entre l'abandon et l'agriculture intensive par assèchement serait représentée par la pratique du pâturage traditionnel, alliant tout à la fois l'entretien et la valorisation du milieu auxquels est associée la notion de rentabilité, condition sine qua non de la réussite de cette pratique dans le monde agricole.

Dans ce type de gestion il s'agit, en pratiquant la méthode du pâturage traditionnel (avec des races d'animaux à niveau de production élevé) d'introduire des  pratiques bien contrôlées et de mettre en évidence des avantages susceptibles de contrebalancer les contraintes d'exploitations. A ce sujet, la prairie naturelle prends tout son intérêt au cours des périodes où le déficit en eau est marqué par les années de grande sècheresse.

Il peut sembler paradoxal de vouloir améliorer la production d'espaces où le risque de déprise (fortes contraintes, pas de succession ... ) apparait important. Mais l'amélioration de leur production au niveau quantitatif et qualitatif représente l'un des moyens efficaces de les maintenir au moins provisoirement dans le circuit agricole. (VIVIER 1987)

Nous pouvons résumer la situation, par le diagramme situé en ANNEXE 1