2.2 - Analyse de la répartition des données

mise à jour: 04/01/1988


La majorité des études (52%), mettent en évidence l'intérêt des prairies naturelles inondables afin de promouvoir leur préservation. Les 48% complémentaires en diffèrent quant à elles, en proposant des modes de gestion différant par les objectifs à atteindre. Parmi-eux nous en distinguons deux principaux :

 

Techniques d'élevages sur prairie naturelle inondable
 
Pour la GESTION
D'ESPACES NATURELS
Pour la GESTION
D'ESPACES AGRICOLES
Il s'agit d'appliquer un mode de gestion dont l'objectif essentiel vise à la préservation et la mise en valeur du milieu naturel. Il s'agit d'appliquer un mode de gestion dont l'objectif est de proposer aux exploitants agricoles des techniques, leurs permettant d'améliorer la qualité de leur production tout en leur assurant des revenus convenables et en maintenant la prairie naturelle inondable.
13% des études 26% des études

 


Le point faible des recherches, réside dans le fait qu'il existe d'un côté des études portant sur l'environnement (protection et sauvegarde du potentiel écologique) et de l'autre des études traitant d'un projet de développement agricole sans pour cela qu'apparaisse une liaison entre les deux parties Environnement / Agriculture.

Rares sont les recherches qui procurent à la profession agricole des indications à l'échelle de l'exploitation qui prennent en compte le déveioppement d'activités agricoles, tout en respectant l'environnement. 9% des études.

Néanmoins, il faut reconnaitre que depuis peu (1985) les études s'orientent de plus en plus dans cette voie, notamment dans le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin (INRA/ St-Laurent de la Prée) ainsi que dans le Calvados (INRA/SAD de ST-pierre sur Dives).

Cette orientation récente des recherches, semblerait traduire la nécessité de faire face à deux évolutions opposées représentées par L'ABANDON et L'AGRICULTURE INTENSIVE par ASSECHEMENT qui, tous deux, aboutissent a la disparition des prairies naturelles inondables.

Les profondes mutations qui se sont imposées au monde rural depuis quelques décennies, n'ont pas épargné les régions naturelles que constituent les zones humides. Mosaïques de biotopes divers mais complémentaires, entretenues dans le passé par des activités agricoles et para-agricoles spécifiques, les prairies naturelles inondables représentaient alors des espaces de convoitises (fourrage, chasse, pêche...)

L'abandon de ces terres à fortes contraintes jugées non cultivables par les critères actuels, semblent offrir en premiére analyse deux possibilités de reconversion qui ont en commun la préservation et la mise en valeur de la richesse de l'écosystème.